Les avortements clandestins sont les pires sévices que subissent les jeunes filles actuellement ! Même s’il est bien pratiqué, l’avortement clandestin porte toujours des préjudices traumatiques et physiques sur la santé de nombreuses jeunes filles. Selon certaines études, toutes les 9 minutes une femme meurt des suites d’un avortement illégal et dangereux. Dans le monde, plus d’1/3 des grossesses ne sont pas planifiées. Chaque année, près d’1/4 des femmes enceintes sur les cinq continents choisit d’avortement. L’OMS estime que, chaque année, 20 millions de grossesses sur 46 millions se terminant par un avortement provoqué se déroulent dans des conditions non sûres et dans un contexte social et légal hostile, ce qui provoque tous les ans la mort d’environ 47 000 femmes des suites d’infections, d’hémorragies, de blessures utérines et des effets toxiques des agents censés provoquer un avortement. C’est une urgence pour réfléchir sur cette pratique ! Le dernier en date de quelques mois ! Une jeune fille, 19 ans, une étudiante dans une université de la place. Elle voulait avorter mais sans que ses parents ne le sachent. Elle se concerte avec son amant pour trouver un jeune étudiant en médecine, de procéder à l’avortement clandestin, aux conséquences graves ; la tentative a échoué, la fille se trouve avec des intestins perforés au lieu d’évacuer le fœtus ; en plus, la matrice coupée. La jeune s’est retrouvée traumatisée physiquement et sur le plan psychique. Elle devient pâle, l’affaire s’aggrave, la mère contacte un médecin pour intervenir, hélas, pour tromper la vigilance de la famille, la mère déclare c’est le myome au lieu de déclarer la complication suite à un avortement clandestin qui a échoué. L’opération chirurgicale va durer 4 heures, de 14h à 18 h, par deux spécialistes pour sauver la jeune fille, en procédant à une césarienne. L’une des causes des avortements clandestins, ce que les femmes sans ressources confrontées à une grossesse non désirée, provoquent elles-mêmes leur avortement ou vont consulter une personne sans formation médicale, mettant ainsi leur santé en danger et augmentant le risque d’hospitalisation suite aux complications (http://www.womenonwaves). Malgré toutes les mesures mises en place pour limiter les avortements clandestins, il sont pratiqués. Avec l’avortement clandestin, les méthodes sont variées et incluent l’utilisation de produits chimiques, d’objets perçants et de plantes. Elles peuvent entraîner de graves blessures dans les organes sexuels internes, la stérilité et même la mort. Certaines méthodes utilisées sont dangereuses et même mortelles. De plus, elles sont souvent sans effet (http://tpe-histoire-avortement.e-monsite.com/pages/avant-la-loi-veil/les-avortements-clandestins.html). On dénombre par mal des risques et complications dont les signes de complication apparaissent généralement quelques jours après l’avortement. Il y a les infections avec l’utilisation de matériel non stérile ou de mains sales, qui facilite l’introduction dans l’utérus de microbes, en particulier le tétanos…L’avortement peut arriver à expulser le fœtus, mais le placenta reste dans l’utérus d’où un avortement incomplet. Les signes d’un avortement incomplet sont constitués par des saignements très importants avec des caillots, qui continuent plus d’un jour après l’avortement, des crampes douloureuses, l’apparition de certains signes de grossesse tels que la tension dans les seins, des nausées, et de la fatigue. A cela s’ajoute hémorragies, et déchirures dans les parois de l’utérus…En RDC, plus de 300.000 filles et femmes meurent en silence chaque année suite aux avortements clandestins d’après une étude scientifique publiée à Kinshasa, la capitale de la RDC, à Bukavu, chef-lieu de la province du Sud-Kivu, ainsi qu’à Kikwit, la principale ville du Bandundu, les chiffres sont inquiétants ( source : http://www.mediacongo.net/show.asp?doc=17207). Comme l’histoire de la jeune fille, l’avortement clandestin doit être pris au sérieux par les autorités médicales du pays, hélas, c’est un secteur qui échappe encore à l’autorité compétente. Ces charlatans « médecins de rue » détruisent des vies humaines et traumatises des nombreuses filles !

Par Aimé KAZIKA