« Je félicite la Cour constitutionnelle pour la qualité du travail réalisé. Je n’ai pas compris comment la CENI m’a sorti de la course sans prêter attention à tous les éléments que j’avais mis dans mon dossier. Je n’ai pas compris ce qui s’est passé au niveau de la CENI, comment la CENI a traité mon dossier avec autant de légèreté, ils m’ont quasiment humiliée comme si je n’étais pas une candidate fiable, crédible. Heureusement que la Cour constitutionnelle a été juste et elle m’a réhabilitée dans mes droits », a commenté Marie-José Ifoku.

Elle affirme par ailleurs n’avoir pas peur d’être l’unique femme au milieu des candidats hommes : « Je n’ai pas peur qu’il y ait 24 hommes et que je sois la seule femme. Au contraire, les Congolais devraient comprendre que c’est à mon avantage. On a eu 58 ans d’indépendance, ce sont des hommes qui ont géré. Mais qu’est ce qu’on a vu? Rien! On entend tous les temps les exploits des uns et des autres. Mais en réalité, le Congolais dans son assiette ne trouve pas ces exploits-là. Je pense que j’ai beaucoup d’avantages à me présenter comme femme », a argumenté Mme Ifoku.

L’entretien avec Innocent Olenga sur Radio Okapi :

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Un autre entretien en TV: 

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PHOTO DE TITRE : Marie Josée Ifoku, présidente de l’Alliance nationale des élites du Congo (ANC) lors du dépôt de sa candidature à la présidentielle 2018, le 8/08/2018 à Kinshasa. Radio Okapi/Ph. John Bompengo