Le gouvernement français a lancé, suite aux manifestations  qui ont réuni des dizaines de milliers de personnes dans toute la France pour dire stop aux violences sexistes et sexuelles,  une grande concertation sur la problématique des violences conjugales, appelée le  » Grenelle des violences conjugales ». Le Premier ministre Édouard Philippe, accompagné d’une douzaine de membres de son gouvernement, a présenté le lundi 25 novembre plusieurs mesures en conclusion de cette concertation. La violence conjugale étant extrêmement répandue en RDC, Debout Congolaises,  le magazine en ligne publié par l’Observatoire de la parité et de l’égalitéH/F, a cru bon de vous présenter ces mesures et de les soumettre à la réflexion des Congolais.es en vue de dégager celles d’entre elles qui pourraient être adoptées (et adaptées) en RDC  pour mieux combattre ce véritable fléau qu’est la  violence conjugale.

Voici ces mesures :

– la proposition d’un texte au Parlement début 2020 pour suspendre l’autorité parentale des pères violents ;

– la mise en place d’une formation obligatoire sur l’égalité entre les filles et les garçons, à destination des enseignants ;

– la possibilité pour les médecins de déroger au secret médical lorsque cela peut sauver des vies ;

– la création et le financement à hauteur de 50 % par le gouvernement de deux centres de prise en charge des hommes auteurs de violences conjugales dans chaque région ;

– le renforcement du numéro d’urgence 3919 (qui fonctionnera désormais 24h/24 et 7j/7) ;

– la création de 1 000 nouvelles places d’hébergement et de logement d’urgence pour les femmes victimes ;

– la généralisation du dépôt de plainte à l’hôpital ;

– la réquisition des armes de l’homme violent dès la première plainte ;

– l’élaboration d’une grille d’évaluation du danger destinée aux gendarmes et aux policiers qui accueillent les femmes victimes ;

– la création de 80 postes d’intervenants sociaux supplémentaires dans les commissariats et les brigades d’ici à 2021 pour améliorer l’accueil des femmes victimes (hausse de 30% des effectifs) ;

– l’ajout dans la loi de la notion d’une circonstance aggravante dans les cas de harcèlement et violences qui ont conduit au suicide, le suicide forcé. La notion « d’emprise » va être inscrite dans le code civil et dans le code pénal.

 

Selon vous, lesquelles de ces mesures pourraient être mises en oeuvre en RDCongo ? En proposez-vous d’autres ?  

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