L’absence de livres – que ce soit dans des pays développés ou en développement – constitue un obstacle à l’alphabétisation.
Malgré des avancées majeures dans l’édition, les livres demeurent inaccessibles pour un grand nombre de personnes. Une étude renommée menée dans 16 pays d’Afrique sub-saharienne a constaté que la majorité des écoles primaires n’ont peu ou pas de livres, ce qui ralentit l’apprentissage de la lecture, et par conséquent, la progression dans toutes les autres matières scolaires.
Cette pénurie de livres touche aussi les pays à revenu moyen et élevé. En Afrique du Sud, 51% des foyers ne possèdent pas de livres de détente et seulement 7% des écoles ont des bibliothèques. Dans les quartiers pauvres des Etats-Unis, le rapport enfants par livres est de 300 pour 1.
Bien que beaucoup de régions dans le monde soient pauvres en livres, ces mêmes sont de plus en plus riches en technologie mobile. Aujourd’hui, les Nations Unies estiment que 6 milliards de personnes ont accès a un téléphone portable actif et plus de 90% de la population est couverte par un réseau mobile.
Ces chiffres soulignent le potentiel des téléphones portables pour favoriser l’alphabétisation. Les frais de connectivité requis pour lire un livre en accès ouvert sur un téléphone portable peuvent se réduire à 2 ou 3 centimes, alors que le coût de son équivalent imprimé s’élève à 10 USD. Les livres mobiles sont ainsi 300 à 500 fois moins chers que les versions imprimées. En général, les textes numériques sont aussi plus faciles à distribuer, mettre à jour, voire plus pratiques que les livres imprimés.
Le programme de l’UNESCO en lecture mobile étudie comment promouvoir et favoriser la lecture sur des téléphones portables. Au travers de recherches et de publications, l’UNESCO indique des stratégies pour accroître la lecture mobile et, par extension, les avantages éducatifs et socio-économiques associés à une lecture accrue.
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