Catégorie : Justice transitionnelle

Une guerre contre les femmes

A l’occasion du démarrage des 16 jours d’activisme contre la violence à l’égard des femmes*, l’Observatoire de la parité et de l’égalité H/F (OPE) a choisi de  publier dans Debout Congolaises, son média féministe en ligne,  un article publié, il y a plus de 22 ans, par Katharine Hodgson qui a recueilli les témoignages bouleversants de survivantes d’une campagne de viols brutale et systématique perpétrée par des hommes armés dans l’est du Congo.

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RDC : Quand le FONAREV se mue en rente présidentielle

Une remarquable enquête de Hubert Leclercq parue dans le quotidien La Libre Belgique qui montre comment l’outil de mémoire et de réparation, le FONAREV (Fonds national de réparation des victimes de violences sexuelles et des crimes de guerre), s’est transformé en caisse noire au profit du premier cercle du pouvoir. Pendant que les victimes congolaises attendent réparation, leurs fonds financent la vitrine humanitaire de la Première Dame et achètent une légitimité politique internationale. L’enquête montre aussi comment le FONAREV, avec le soutien du BCNUDH (Bureau Conjoint des Nations Unies aux Droits de l’Homme) et du PNUD, s’est offert une caution internationale.
Un autre scandale, plus insidieux encore, réside dans l’instrumentalisation de la mémoire. « Sous couvert d’honorer les victimes, le régime a transformé la mémoire en instrument de propagande et en source de rente » (…) « La République démocratique du Congo mérite mieux que des fossoyeurs déguisés en bienfaiteurs. Les victimes méritent justice, pas des slogans ».

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Pas de paix sans les femmes

“Nous avons déjà tellement parlé de nos difficultés mais tout le monde ne fait qu’écouter. Tout le monde écoute. Personne ne fait rien […] juste écouter, enregistrer et prendre des photos. Il ne s’est rien passé. Donc je n’ai même plus envie de parler. »

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Nora Cortiñas, « mère de toutes les batailles » en Argentine, est morte

Nora Cortiñas, figure emblématique de l’association des Mères de la place de Mai, qui recherchent leurs enfants disparus pendant la dictature argentine (1976-1983), s’est éteinte jeudi 30 mai, à 94 ans, sans savoir ce qu’il était advenu de son fils. Carlos Gustavo Cortiñas, 24 ans et militant de la jeunesse péroniste (gauche), avait été enlevé le 15 avril 1977 par les militaires sur le quai de la station de train de Castelar, dans la banlieue ouest de Buenos Aires.

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