« Le jour de la femme » est le roman du 8 mars. C’est l’histoire de Vina, une jeune journaliste, de la petite Douria, victime innocente. C’est aussi la vie de Mukadi, fonctionnaire de l’Etat et de sa femme Bitota qui, comme beaucoup d’autres, n’a pas compris le pourquoi de ce jour.
Le 8 mars n’est pas seulement une fête pour les femmes. C’est aussi le jour où elles rappellent leurs droits et les raisons de ne pas les oublier.
« Une journée qui doit être la plus belle pour la femme, voilà qu’on en a fait une journée de rendez-vous d’amour. On a remplacé le pantalon par le pagne qui n’en souligne pas moins les formes de la femme. Le 8 mars est devenu une journée pour s’éclater, un prolongement de la Saint-Valentin. La journée qui doit élever la femme, la montrer dans sa dignité, la journée qui doit être une journée de réflexion pour elle, est devenue une journée où elle se rabaisse. La journée où la femme doit montrer qu’elle est capable de beaucoup de choses et qu’elle mérite la parité, voilà qu’elle va s’encanailler dans les lieux de débit de boisson ».
Vina, la journaliste, reçoit des femmes sur son plateau de télévision et leur demande ce que représente le 8 mars pour elles. Leurs réponses valent la peine d’être lues et nous en recommandons la lecture à la Ministre du Genre qui vient de déclarer sur Radio Okapi que les activités principales du 8 mars 2017 sont un dîner de gala à Kinshasa et la vente de pagne au prix de 25$ !!! Inacceptable pour les Congolaises debout!
« Le jour de la femme », paru aux éditions MediasPaul, est en vente (6$) dans les librairies SIM de Kinshasa et Bukavu.
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