“What do we want? Climate justice! When do we want it? Now!”  Si la justice climatique est si importante, c’est parce que la crise climatique actuelle accentue certaines inégalités. A titre d’exemple, dans plusieurs régions du monde, le changement climatique affecte les femmes d’une manière disproportionnée, notamment par le rôle prépondérant qu’elles jouent au niveau de la sécurité alimentaire. S’attaquer à la crise climatique, c’est donc aussi s’attaquer à cette inégalité. C’est pourquoi nous, éco-féministes et activistes de l’Observatoire de la parité et de l’égalité H/F (OPE) nous participerons aux actions revendicatives pour les droits des femmes le 8 mars prochain. 

Voici 4 éléments concrets qui lient crise climatique et droits des femmes et qui expliquent pourquoi l’Observatoire de la parité et de l’égalité H/F  est une organisation de combat résolument éco-féministe :

  1. Les femmes sont plus souvent contraintes d’émigrer

D’après l’ONU, 80% des personnes qui doivent émigrer à cause de la crise climatique sont des femmes. Les femmes vivant dans les zones rurales sont particulièrement touchées. 

  1. Dans l’agriculture, ce sont principalement les femmes qui ressentent les effets de la crise climatique

Selon l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture, les femmes disposent en moyenne de moins de biens que les hommes. Leurs revenus dépendent donc davantage des ressources naturelles. Les femmes autochtones et les femmes vivant dans les zones rurales risquent donc de perdre leurs moyens de subsistance à cause de la crise climatique.

  1. Les catastrophes naturelles frappent souvent plus durement les femmes

Selon le Programme des Nations unies pour le développement, les catastrophes naturelles touchent plus souvent les femmes que les hommes. Par exemple, 61% des victimes du cyclone Nargus au Myanmar en 2008 étaient des femmes. Aux États-Unis, après le passage de la tempête Katrina, les femmes ont eu moins de chances de retrouver leur emploi d’avant la catastrophe que les hommes. Dans l’année qui a suivi, leurs revenus avaient chuté de 7% en moyenne (14% pour les femmes noires). Au cours de la même année, les hommes ont vu leur revenu moyen augmenter de 23%.

  1. L’augmentation de la sécheresse entraîne un surcroît de travail pour les femmes

Dans diverses régions du monde, les femmes sont souvent chargées d’aller chercher l’eau potable. Ainsi, les femmes de 25 pays d’Afrique (subsaharienne) passent collectivement 16 millions d’heures pour aller chercher de l’eau, contre 6 millions d’heures pour les hommes et 4 millions pour les enfants. La sécheresse et un accès plus difficile à l’eau potable entraînent un surcroît de travail pour les femmes.

En savoir plus sur une transition équitable vers une société durable.

SOURCE : Greenpeace Belgium

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