LGBTQIA+
Parmi les discriminations, celles que subissent les « LGBTQIA+ » sont légion. En français on entend parfois parler de « transpédégouines ». Le sigle qui s’est longtemps réduit à LGBT s’est allongé avec les années du fait des luttes des groupes opprimés qui ne se reconnaissent pas dans les normes imposées par le régime de cishétérosexuel (domination cisgenre et hétérosexuelle)
Le L pour Lesbienne désigne les femmes qui sont de manière sexuelle et/ou romantique attirées par des femmes.
Le G pour Gay désigne les hommes ayant une attirance romantique et/ou sexuelle pour d’autres hommes. Il peut aussi faire référence à toute personne attirée de manière sexuelle et/ou romantique par une personne de même genre.
Le B pour Bisexuel·le : toute personne attirée de manière sexuelle et/ou romantique par des personnes qui ne sont pas nécessairement issues d’un seul et même genre.
Le T pour Transgenre, qui est un terme parapluie désignant toute personne dont l’identité de genre ne correspond pas à celle qui lui a été assignée à la naissance.
Le Q désigne les personnes Queers. Ce terme qui, à l’origine, signifie « étrange » était d’usage pour désigner les personnes homosexuelles à la fin du XIXe siècle. Celles-ci s’en sont emparées à la fin des années 1980, retournant ainsi le stigmate. « Queer » est désormais un terme que se sont réapproprié les personnes ne s’identifiant pas comme cisgenres ou hétérosexuelles, afin de marquer leur refus de se soumettre au système cishétéronormatif.
Le I pour Intersexe, qui renvoie aux personnes possédant des caractères sexuels qui ne correspondent pas aux définitions binaires typiques des physiologies dites masculines et féminines.
Le A pour Asexuel·le, à savoir les personnes qui ne ressentent pas ou peu de désir sexuel.
Ces catégories ne sont pas figées et leurs frontières fluctuantes permettent à nombre d’entre nous de s’inscrire dans une forme de fluidité libératrice. C’est pourquoi le « + » final permet de rappeler que cette liste qui a pris de l’ampleur au fil des années n’est toujours pas exhaustive et que toute personne qui ne se reconnaît pas dans les normes de genre ou de sexualité dominantes peut s’associer à la très accueillante et belle communauté LGBTQIA+ Voir : Asexualité ; Hétérosexualité ; Transidentités.
SOURCE : Diallo, Rokhaya. Dictionnaire amoureux du féminisme (pp. 296-297).
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