Les 16 jours d’activisme contre la violence à l’égard des femmes sont une campagne internationale menée par la société civile qui a lieu chaque année. Elle commence le 25 novembre, Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes, et se termine le 10 décembre, Journée des droits de l’homme, traduisant ainsi que la violence à l’égard des femmes est la violation des droits humains la plus répandue dans le monde. Cette année, l’Observatoire de la parité et de l’égalité H/F (OPE) a choisi de faire campagne sur le thème « STOP AU HARCELEMENT SEXUEL » et a conçu, avec l’appui technique et financier de la GIZ, une exposition itinérante qui va être installée pendant les 16 jours d’activisme contre les violences faites aux femmes dans des universités, écoles, entreprises, églises, etc.
La visibilité et la durabilité de cette campagne seront considérablement renforcées par le recours aux technologies numériques, entre autres, une Boite à outils numériques sur le harcèlement sexuel,
Aussi par la création de groupes WhatsApp « Parlons sans tabou » dans lesquels seront abordés non seulement le harcèlement sexuel et les droits à la santé sexuelle et reproductive mais aussi toutes les questions – et les réponses – sur la problématique de l’éducation complète à la sexualité.
Vous pouvez dès maintenant intégrer le groupe WhatsApp Parlons sans tabou en scannant le QR code
Pour découvrir tous les panneaux de l’EXPOSITION ITINERANTE « STOP AU HARCELEMENT SEXUEL », cliquez ICI ou sur l’image ci-dessous :
Ciblant plus particulièrement le public des jeunes filles, l’OPE distribuera très largement dans les écoles, les universités, etc. le Violentomètre, un outil pour sensibiliser les jeunes femmes aux violences basées sur le genre et pour « mesurer » si sa relation amoureuse est basée sur le consentement et ne comporte pas de violences.
Lire : Le violentomètre : un outil pour mesurer la violence dans le couple
LE VIOLENTOMETRE
Recto
Verso
L’OPE s’efforcera aussi de faire adopter dans les établissements scolaires, les entreprises, les administrations, etc. un Code de conduite pour prévenir le harcèlement sexuel. Un tel Code de conduite est déjà en voie d’être adopté par de nombreuses entreprises de presse et médias, sur le modèle de ce qui se fait déjà au Burundi.
Lire :Un code de conduite pour prévenir le harcèlement sexuel dans les médias
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