Auteur/autrice : Luc Henkinbrant

Twitter, un outil aussi utile qu’opprimant pour les femmes

Par Pauline Croquet et Marie Slavicek MÉGA-PIXELS Publié le 06 mars 2019 à 19h55 – Mis à jour le 07 mars 2019 à 09h11 S’il reste l’un des lieux les plus propices au harcèlement et à l’acharnement de meute en ligne, de nombreuses féministes estiment aussi qu’elles s’y sont affirmée Insultes, menaces, harcèlement… Pour de nombreuses femmes, Twitter, c’est un peu le Far West du Web. Un lieu hostile où elles ne se sentent ni les bienvenues ni en sécurité. Fin 2018, Amnesty International dénonçait « un espace où le racisme, la misogynie et l’homophobie prospèrent sans entrave ». Dans une précédente étude, l’ONG qualifiait le réseau social d’« endroit toxique pour les femmes ». Plus de 62 % des femmes interrogées déclaraient avoir déjà été victimes de tweets abusifs – violents, agressifs, dégradants ou sexistes par exemple. « Caisse de résonance » L’affaire de la Ligue du LOL – du nom d’un groupe privé Facebook composé de journalistes et de communicants accusés d’avoir organisé des campagnes de dénigrement, notamment envers des consœurs sur Twitter –, a non seulement mis une nouvelle fois en lumière le potentiel de nuisance de la plateforme, mais elle a aussi montré l’étendue et le caractère systémique du cyberharcèlement. « Quand on est une femme et qu’on exprime une opinion dans un espace public, on attire forcément de la haine », résume la militante féministe et antiraciste Mélusine. Lire :Ligue du LOL, GamerGate… Twitter, terrain...

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Dr Denis Mukwege : « Les droits des femmes sont en régression ».

MESSAGE DU Dr DENIS MUKWEGE 
AUX FEMMES A L’OCCASION DE LA 
JOURNEE INTERNATIONALE DE LA FEMME .  Bukavu le 08 mars 2019 Pour visionner le message du Dr. Mukwege plutôt que le lire CLIQUEZ ICI ou sur l’image ci-dessous Mesdames et Mesdemoiselles Mes chères mères, mes chères sœurs, mes chères filles, Vous êtes, en ce moment, nombreuses à vous réunir à la place de l’indépendance, à Bukavu, comme dans plusieurs autres villes de notre pays et du monde, pour célébrer la journée internationale de la femme. Je voudrais tout d’abord vous saluer chaleureusement et vous remercier pour l’invitation que...

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Grèves de femmes : quand le monde s’arrête de tourner

Vous avez sans doute déjà vu circuler, au moins dans votre magazine féministe et dans des groupes WhatsApp, l’ appel à la grève des femmes en RDC ce 8 mars prochain, lancé par l’Observatoire de la parité pour mettre fin au 8 mars officiel et protocolaire. Mais au fait, c’est quoi, une grève de femmes ? Et depuis quand les femmes font-elles grève ? Réponses tirées du magazine féministe Axellemag. Lorsqu’on évoque une grève, on visualise peut-être plus spontanément un docker qu’une mère de famille. On a tort ! Les femmes font grève, partout, depuis longtemps. Là où on les...

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L’Observatoire de la parité fait son 8 mars avec la « grande grève des femmes »

Nous ne voulons plus de 8 mars « officiel », organisé par les autorités qui n’ont rien fait depuis des années pour faire progresser l’égalité H/F et la parité. Les dernières élections en sont la preuve comme le démontre le « Rapport final de l’Observatoire de la parité sur l’implication de la femme dans les élections ». Nous en avons marre des défilés ou des marches protocolaires, des distribution de pagnes , de la « fête de la femme »,  des thèmes choisi par les autorités et déconnectés des réalités vécues par la femme Congolaise. Nous allons boycotter le 8 mars « officiel », celui des autorités qui parlent et ne font rien pour faire progresser les droits des femmes. Nous nous déclarons co-signataires d’un éditorial  de l’équipe du magazine féministe « Axelle », et ,sous la bannière du 8 mars, Journée internationale des droits des femmes nous proposons aux Congolaises de prendre part, à leur manière et à leur modeste échelle, à une grande grève des femmes.

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Le cardinal Monsengwo : « Tshisekedi aurait dû reconnaître sa défaite »

Le cardinal Laurent Monsengwo est à Bruxelles cette semaine. L’occasion d’une rencontre avec cet acteur majeur de la scène congolaise depuis plus de trente ans. L’homme n’a rien perdu de sa conviction. Vous avez confirmé, au Sénat belge, que pour la Conférence épiscopale congolaise (Cenco), le vainqueur de l’élection présidentielle était Martin Fayulu. Que peut faire celui-ci pour que soit reconnue sa victoire ? Y a-t-il encore de l’espoir pour lui ? Oui. Nous avons bien fait de diffuser les chiffres. Ceux qui ont financé le déploiement de nos observateurs l’ont fait pour que ceux-ci récoltent les résultats affichés...

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