Catégorie : Stéréotypes sexistes

LE FEMINISME PROGRESSE GRACE … A NETFLIX, AUX RESEAUX SOCIAUX, AUX SMARTPHONES !

Depuis le tournant des années 2010, l’avènement des féminismes en ligne a permis de porter des discours contre-hégémoniques qui condamnent un système normatif stigmatisant pour les femmes et dénoncent l’appropriation des corps féminins par la classe des hommes. Ces batailles, héritières en partie de la « deuxième vague » et de la pensée féministe matérialiste, ont gagné en diffusibilité et donc en portée grâce aux nouveaux médias numériques, au premier rang desquels les réseaux sociaux. Les agressions sexuelles, les viols et les féminicides, expressions paroxystiques des violences sexospécifiques, y sont à la fois abordés comme des expériences individuelles (à travers les agrégats de témoignages) et comme les effets d’une domination structurelle. Ils sont, à ce titre, replacés dans un continuum de plus grande ampleur : un vaste réseau de blogs, sites, podcasts, chaines Youtube et comptes sur les RSN[1] prend en charge des problématiques aussi diverses que le harcèlement de rue, l’inégale répartition des tâches domestiques, l’éducation (dé)genrée, les droits reproductifs, etc.

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 «La société paye cher le prix de la virilité» et de la masculinité toxique

Les hommes sont responsables de l’écrasante majorité des comportements asociaux et violents, liés à une éducation virile, qui représente un surcoût énorme pour la société, selon Lucile Peytavin*. Et la chercheuse de suggérer : n’aurions-nous pas tous intérêt à nous comporter comme les femmes ? Combien coûtent à la société les conséquences de la virilité érigée en idéologie dominante ? L’historienne Lucile Peytavin s’interroge dans son essai Le coût de la virilité, sorti début mars en Livre de poche, sur les raisons de la surreprésentation des hommes parmi les auteurs de violences et de comportements à risques. Elle chiffre le prix de cette...

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Masculinités positives : c’est parti pour la campagne #VraiMobali

Le média en ligne Habari RDC a lancé à partir du lundi 1er juin une campagne en ligne et hors ligne sur les masculinités positives. Sous le hashtag #VraiMobali, plusieurs plateformes publieront des articles, des vidéos, etc. dont vous trouverez  les premières parutions ci-dessous. La campagne #VraiMobali vise à combattre l’idée reçue selon laquelle il n’y a qu’une sorte de masculinité possible, celle de l’homme fort, viril, et supérieur à la femme. Ce qui a pour conséquences, entre autres, les violences et discriminations faites aux femmes. En d’autres termes, un vrai mobali traite d’égal à égal avec les autres, notamment les femmes, dans le respect mutuel. Cette campagne #VraiMobali durera deux mois avec l’accompagnement des partenaires de Habari RDC dont Si Jeunesse Savait, Afia Mama, Amour Afrique, Sofepadi, RNW, etc. et l’Observatoire de la parité et de l’égalité H/F (OPE) ainsi que de son magazine féministe en ligne deboutcongolaises.org 

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Le « travail de soin » à la source des inégalités économiques et de genre

Les inégalités économiques s’appuient sur les inégalités de genre, et la majorité des personnes qui se trouvent à la base de la pyramide économique sont des femmes.

Les filles et les femmes sont majoritaires dans les emplois précaires et mal rémunérés, et ce sont elles qui assument la majeure partie du travail de soin peu ou non rémunéré30. Le modèle dominant du capitalisme ignore la contribution économique des femmes et des filles, et alimente des croyances sexistes qui entravent la pleine réalisation du potentiel de femmes et filles, comptant sur elles pour réaliser ces tâches, mais refusant de les rétribuer.

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