Catégorie : Stéréotypes sexistes

Un état des lieux annuel sur l’égalité entre les femmes et les hommes en RDC ?

C’est un des  outils que l’Observatoire de la parité et de l’égalité F/H (OPE) aimerait pouvoir produire car cela permettrait de savoir où en est le sexisme en RDC, de vérifier si la masculinité toxique est en progression ou en régression,  de mettre au jour les mécanismes communs qui conduisent garçons et filles à intégrer et à répéter les stéréotypes de genre via l’éducation familiale, scolaire et, de plus en plus, via les réseaux sociaux. Malheureusement, jusqu’à présent, l’OPE n’a pas reçu de bailleurs ou de partenaires techniques et financiers les moyens nécessaires pour réaliser un tel « baromètre » de l’égalité entre les hommes et les femmes, les garçons et les filles, en RDC. C’est pourquoi l’OPE s’est décidé à présenter le rapport ou plutôt l’état des lieux annuels sur l’égalité entre les femmes et les hommes que le Haut Conseil à l’égalité (HCE), un organisme français, a publié ce lundi 22 janvier. Dans l’espoir que la lecture de cet article du Monde, synthétisant ce rapport,  pourra convaincre qu’il est indispensable de pouvoir disposer aussi en RDC d’un tel état des lieux du sexisme pour pouvoir faire progresser la parité et faire régresser les inégalités F/H.

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La notion du « GENRE » expliquée au président Tshisekedi, par 2 vidéos et par ChatGPT

A l’occasion du début de ce que l’on peut appeler la pré-campagne électorale, le Président de la République et ses communicateurs semblent avoir enfourché un curieux cheval de bataille. Ils agitent la notion de GENRE, en l’assimilant hâtivement à la promotion de l’homosexualité, suite à une déclaration du Prix Nobel de la Paix, aujourd’hui candidat déclaré à la présidence : « nous devons introduire la notion du genre. » Cette campagne, aux forts relents homophobes, s’est évidemment répandue de manière virale sur les réseaux sociaux. Nous nous contentons d’un seul exemple , celui d’une publication sur TikTok, largement relayée...

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LE FEMINISME PROGRESSE GRACE … A NETFLIX, AUX RESEAUX SOCIAUX, AUX SMARTPHONES !

Depuis le tournant des années 2010, l’avènement des féminismes en ligne a permis de porter des discours contre-hégémoniques qui condamnent un système normatif stigmatisant pour les femmes et dénoncent l’appropriation des corps féminins par la classe des hommes. Ces batailles, héritières en partie de la « deuxième vague » et de la pensée féministe matérialiste, ont gagné en diffusibilité et donc en portée grâce aux nouveaux médias numériques, au premier rang desquels les réseaux sociaux. Les agressions sexuelles, les viols et les féminicides, expressions paroxystiques des violences sexospécifiques, y sont à la fois abordés comme des expériences individuelles (à travers les agrégats de témoignages) et comme les effets d’une domination structurelle. Ils sont, à ce titre, replacés dans un continuum de plus grande ampleur : un vaste réseau de blogs, sites, podcasts, chaines Youtube et comptes sur les RSN[1] prend en charge des problématiques aussi diverses que le harcèlement de rue, l’inégale répartition des tâches domestiques, l’éducation (dé)genrée, les droits reproductifs, etc.

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 «La société paye cher le prix de la virilité» et de la masculinité toxique

Les hommes sont responsables de l’écrasante majorité des comportements asociaux et violents, liés à une éducation virile, qui représente un surcoût énorme pour la société, selon Lucile Peytavin*. Et la chercheuse de suggérer : n’aurions-nous pas tous intérêt à nous comporter comme les femmes ? Combien coûtent à la société les conséquences de la virilité érigée en idéologie dominante ? L’historienne Lucile Peytavin s’interroge dans son essai Le coût de la virilité, sorti début mars en Livre de poche, sur les raisons de la surreprésentation des hommes parmi les auteurs de violences et de comportements à risques. Elle chiffre le prix de cette...

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